Détail de l’offre :

Il y a des appels auxquels nous répondons volontiers au pied levé. Celui d’Au Soldat de l’An 2 est assurément de ceux-ci. Ce restaurant 1 étoile au Guide Michelin, tenu d’une main de maître par le chef Georges Victor Schmitt, s’impose comme une étape qui restera gravée dans les mémoires et dans les papilles. C’est ici qu’à la fin du 18^e, l’armée composée par la Convention se réunit, il y a maintenant plus de 200 ans. Convoquant l’élégance et le grain d’une époque révolue (et révolutionnaire), Au Soldat de l’An 2 réussit à allier avec harmonie le raffinement de la tradition et l’inventivité. C’est ce mélange subtil que les convives vont expérimenter au cours d’un menu gastronomique ou Homard en 4 mets.

• Menu gastronomique en 4 services pour 2 convives à 109 € au lieu de 156*
• Menu homard en 4 services pour 2 convives à 129 € au lieu de 176*
  
  

Amuse-bouches originaux

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Entrée :
Célèbre foie gras de l'an II, sa gelée de truffe et sa confiture à foie gras

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Plat du Menu gastronomique :
Unilatéral de saumon d'écosse avec sa fondue de fenouil et badiane
Ou
Magret de canard d’Alsace, Jardinière aux flans d’asperges

Plat du Menu homard :
Homard

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Dessert :
Dessert de notre pâtissier et les mignardises sucrées


Ce menu n'est qu'un exemple et change avec les saisons, le marché et l'humeur du chef.
Le menu servi peut être modifié et adapté selon les restrictions alimentaires des convives.

Au Soldat de l’An 2 :

Le restaurant
Avec ses fortifications érigées par Vauban, la mosellane Phalsbourg semble devoir se mériter. Posée dans un écrin de verdure, elle appartient en effet au parc naturel régional des Vosges du Nord, elle veille paisiblement sur ses trésors d’histoire, mais aussi culinaires. Car c’est ici que l’inclassable et indéclassable chef Georges Victor Schmitt a investi, depuis trois décennies, une demeure historique et l’a baptisée, en mémoire de son passé, Au Soldat de l’An 2.

La maison cultive le goût du bon et du beau. Le bâtiment, derrière ses allures de relais de campagne, se fait le gardien du raffinement. La salle de restauration “Mercedes” a conservé ses murs tapissés de pierres apparentes, murs agrémentés de tableaux au charme suranné. Le dressage des tables, toutes de bleu vêtues, et le mobilier authentique complètent la gravure d’époque. Quant à la nouvelle “Griotte”, elle transporte le convive dans une ère post-révolutionnaire.

Révolutionnaire, d’ailleurs, est un mot qui sied au maître à bord : le chef Georges Victor Schmitt, au parcours dense et singulier, semble avoir eu plusieurs existences avant de s’engager corps et âme dans la restauration. Sa conception toute personnelle de la cuisine, misant sur des ingrédients d’une grande finesse mis au service d’une réinterprétation inventive et presque charnelle de la tradition, ne cesse de surprendre et de charmer. Si le foie gras, la truffe, les Saint-Jacques ou encore les escargots (nobles ambassadeurs du terroir français) sont à l’honneur, Georges Victor Schmitt n’hésite pas à les accommoder avec malice.

En résumé, l’assiette synthétise une certaine sophistication non dénuée de légèreté, le tout, saupoudré de générosité, visiblement inscrit dans l’ADN de la maison. Et ce n’est pas la carte des vins, immense et regorgeant de pépites œnologiques, qui démentira cette intuition.

*Prix public affiché constaté sur place le 25/04/2015